mardi 27 septembre 2022

Jean-Népomucène de Vial




CHEF DE NOM ET D'ARMES        

Jean-Népomucène   de Vial

Jean-Népomucène de Vial y d’Eydelin, Gonzalo del Rio y Gayoso Aldunate, dit le chevalier de Vial, est un diplomate espagnol du XIXe siècle, seigneur d’Oxangoïti par héritage du majorat de Urquia.


Biographie

Jean-Népomucène de Vial naît à Bayonne le 13 juin 1783[1]. Il est le fils de Ramon-Xavier de Vial et de Maria Teresa d'Eydelin.

Il réalise une longue carrière diplomatique. Il est d'abord consul général à Hambourg le 28 fevrier 1823, puis ministre plénipotentiaire et chargé d’Affaires près le Roi Antoine Ier de Saxe jusqu'en 1830[2]. puis ministre plénipotentiaire près la Sublime Porte, à Constantinople, et présente ses lettres de créance au sultan Mahmoud II [2], Il est envoyé extraordinaire à l'ambassade d'Espagne près le Royaume-Uni de Grande-Bretagne entre 1832 et 1834[2].
Le roi Ferdinand VII lui confie plusieurs missions dont les négociations avec la Sainte-Alliance fondée au congrès de Vienne qui donna son accord, lors du congrès de Vérone en 1822, pour l’envoi d’une armée composée de cent mille Français, commandée par le duc d’Angoulême, dite des « cent mille fils de Saint-Louis » lors de l’expédition du Portugal[3].
En remerciement de son action diplomatique et de ses services il est fait commandeur de la Légion d'honneur par le roi de France[4], chevalier grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique[5] roi d’armes de la Toison d'or par decret royal. Après avoir fourni des preuves de noblesse pour l’ordre royal de Charles III, il y est reçu chevalier en janvier 1816[6],[7],[8].
Il est élu Regidor de Santander en 1808, et réélu le 9 août 1814[9].

En qualité de Regidor de la ville, il passe commande le 18 décembre 1814, pour 8 000 réaux d’or, au peintre Francisco de Goya, du portait en pied de Ferdinand VII, peint en 15 jours[10],[11].


Ferdinand VII par Francisco de Goya
Le 1er janvier 1818 il est élu pour deux ans aux fonctions de procurador général et Alferez Major de la cité. Il est consul du « royal tribunal de mer et terre » [12].
Il meurt le 8 août 1835 à Saint-Sébastien[13].

Décorations et ordres

  • Ordre royal de Charles III, il y est reçu chevalier en janvier 1816
  • Ordre du Lys décret du 8 février 1823.
  • Escudo de Distiction par décret royal d' octobre 1826.
  • Commandeur de la légion d'honneur le 19 Février 1825.
  • Grand Croix de l' ordre Américain d' Isabelle la Catholique le 1 mars 1825.
  • Décret royal du 19 mars 1825 le créant Roi d'Armes de la Toison d' Or.
  • Commandeur de l'Ordre royal du Christ en octobre 1925 ref Archivios de Portugal Lisboa.



Afin d'assurer l'administration de l'ordre et de préparer les chapitres, quatre offices sont créés :
  • un chancelier, chargé de garder les sceaux de l'ordre, et de prononcer les discours aux chapitres
  • un trésorier, qui doit garder le trésor de l'ordre (manteaux de cérémonies, ornements de messe) et gérer les prébendes attachées à l'ordre.
  • un greffier, qui doit tenir les registres de l'ordre
  • un roi d'armes, portant pour nom d'office « Toison d'Or », chargé d'organiser les cérémonies, de faire les messageries et les ambassades pour l'ordre. Il reçoit en outre la prééminence sur les autres officiers d'armes des ducs de Bourgogne et de leurs successeurs.






 Toison d' Or Les rois, hérauts et poursuivants d’armes



Bulletin de liaison n°7 - Janvier 2010
Nous rencontrons trois grades de hérauts d’armes : les rois d’armes, les hérauts proprement dits et les poursuivants d’armes.

Dans les Pays-Bas catholiques, il n’y avait aucune distinction entre les rois et hérauts d’armes. Tous dépendaient hiérarchiquement du premier roy d’armes dit Toison d’Or.
Celui-ci était représenté par les conseillers et lieutenants de l’office du premier roy d’armes. Ces officiers royaux s’appelaient du nom de leur office. Le roi d’armes du duché de Brabant s’appelait Brabant ; celui de Tournai s’appelait Tournay.
Ils portaient un habit spécial dans l’exercice de leur fonction ; ils revêtaient alors le tabard aux armes de leur office. Le Toison d’Or portait les armes du souverain. Les poursuivants d’armes avaient les pans du tabard courts.
Dans les circonstances exceptionnelles, les rois et hérauts d’armes portaient le caducée de la main droite.
L’origine des rois d’armes est modeste. Ils étaient ce que l’on nommerait de nos jours des huissiers chargés, spécialement dans les tournois, d’annoncer les chevaliers, de maintenir la police du clos (champ clos des tournois) et de servir d’arbitre durant les joutes. Petit à petit, leurs fonctions s’accrurent.
Ils durent blasonner les armes des jouteurs aux sons du cor et écarter de la lice les intrus qui s’étaient arrogés des armoiries indues.
Ils se spécialisèrent dans l ‘héraldique et, grâce à leur science du blason, furent consultés lors des octrois et contestations d’armoiries. Ils rédigèrent des armoriaux qui leur servaient d’aide-mémoire. La plupart des armoriaux du moyen âge, dont les plus anciens remontent au XIIIe siècle, sont dus à la plume des hérauts d’armes. Au XVe siècle, sous les ducs de Bourgogne, la création des officiers d’armes se faisait aux jours de fêtes. L’aspirant poursuivant devait être présenté par deux hérauts qui devaient témoigner sur l’honnêteté, l’intégrité et l’impartialité du candidat. Le duc souverain le baptisait de vin et lui donnait un nom de ville ; la tasse d’argent qui avait servi au baptême était laissée en don au nouvel officier (poursuivant). Les hérauts le revêtaient du tabard à pans plus courts (les pans les plus longs retombaient le long des bras). Le poursuivant devait porter cette tenue jusqu’à ce qu’il fut nommé héraut. Pour arriver à cet office supérieur, il devait avoir instrumenté en qualité de poursuivant durant sept ans. Il pouvait alors être, une nouvelle fois, présenté au duc par deux rois d’armes et quatre hérauts qui se portaient garants de sa capacité et de sa grande honorabilité. Le duc le baptisait à nouveau et lui donnait un autre nom. Le héraut ajustait alors son tabard afin qu’il le couvrit devant et derrière. Par la suite, le héraut, s’il remplissait avec honneur son office, pouvait être institué roi d’armes. Il convenait que tous les rois, hérauts et poursuivants fussent présents à la cérémonie et témoignent en sa faveur. Le duc ne procédait plus à un nouveau baptême mais ceignait le front du récipiendaire d’une couronne d’argent doré, sans pierreries, surmontée de quatre croix. Le roi d’armes portait toujours un nom de province. (à suivre)
(1) Lucien Fourez – Le droit héraldique dans les Pays-Bas catholiques – Bruxelles 1932



















Grand Collier du Roy d' Armes de la Toison d'Or symbole de sa fonction Kunsistoriches Museum Vienne















Gran cruz de Isabella la Catolica conférée à son excellence Jean-Népomucène de Vial









Croix de l' ordre du Christ Portugal




  • Grand-croix de l'ordre de Charles III   Commandeur de la légion d' Honneur Charles X




Poignard d'honneur à manche de jade offert par le Sultan Mahmoud II à Jean Népomucène de Vial





Justificatif de la commande de J. Népomucène de Vial à Goya






Goya s'engage à peindre le portrait du roi Ferdinand VII en quinze jours





Reçu du versement de 8 045 réaux signé par Goya









Dossier chaise Wellington.jpg
collections personnelles de l'ambassadeur.




Le Ministre plénipotentiaire du Royaume d' Espagne Jean- Népomucène de Vial au retour de la remise de lettres de créances auprès de la Sublime Porte







Notes et références

  1. Transcription sur registres de baptême de la cathédrale de Santander, 9 fév. 1790 folio 53.
  2. a, b et c Gotha.
  3. Archives royales Madrid fonds Ferdinand VII
  4. Notice sur la base LEONORE [archive]
  5. édition 1835 du Gotha : page 91.
  6. Dossier 1525 registre « indice de pruebas de los caballeros de la real y distinguida orden de Carlos III »
  7. archives historiques royales Madrid 1904 page 179
  8. Institut Luis de Salazar y Castro : indice de appellidos probados en la orden de Carlos III Hidalguia Madrid 1965
  9. Archives de l’ayuntamiento de Santander
  10. Réf : cédule de commande conservée à l’ayuntamiento de Santander, année 1814
  11. Article du journal ABC du dimanche 31 mars 1960
  12. réf archives de l’ayuntamiento de Santander
  13. Paroisse Sainte-Marie livre 1 folio 36
  • Raul Diaz Vial, El lignage de Vial, Madrid, Selecciones Graficas, 1960
  • Base Léonore /CLIQUER ICI
Liens vers les sites de la famille de Vial



Branche Cayrou de Vial

































Notes et références

  1. Transcription sur registres de baptême de la cathédrale de Santander, 9 fév. 1790 folio 53.
  2. a, b et c Gotha.
  3. Archives royales Madrid fonds Ferdinand VII
  4. Notice sur la base LEONORE [archive]
  5. édition 1835 du Gotha : page 91.
  6. Dossier 1525 registre « indice de pruebas de los caballeros de la real y distinguida orden de Carlos III »
  7. archives historiques royales Madrid 1904 page 179
  8. Institut Luis de Salazar y Castro : indice de appellidos probados en la orden de Carlos III Hidalguia Madrid 1965
  9. Archives de l’ayuntamiento de Santander
  10. Réf : cédule de commande conservée à l’ayuntamiento de Santander, année 1814
  11. Article du journal ABC du dimanche 31 mars 1960
  12. réf archives de l’ayuntamiento de Santander
  13. Paroisse Sainte-Marie livre 1 folio 36
  • Raul Diaz Vial, El lignage de Vial, Madrid, Selecciones Graficas, 1960

Ordre royal du Lys France XIX° Siecle


Légion d'honneur ancienne époque Charles X